Que se passe-t-il après 4 jours sans nourriture ?
Le jeûne dit « prolongé » démarre entre le quatrième et le cinquième jours de jeûne et pourra durer plusieurs semaines. L’organisme va utiliser ses réserves en acides gras du tissu adipeux, et les transformer dans le foie en corps cétoniques, selon le processus de la cétogenèse. Le cerveau et les muscles sont très avides des corps cétoniques car leur utilisation énergétique est plus rapide que celle du glucose.
Un déménagement plus tard, et pas des moindre (les doigts dans le nez même après une semaine sans manger ! ), me revoici pour vous raconter la fin de ma semaine de jeûne.
Mon « mauvais jour » a été le 5ième :
- mal un peu partout : courbatures, pas de position confortable qu’elle soit assise ou couchée, finalement c’est debout en marchant que c’était le moins pire,
- écœurement +++,
- le sommeil on en parle même pas.
Presque tous les jeûneurs du groupe y sont passé mais pas tous au même moment et avec des variantes.
Le 6ième jour, où je me suis efforcée de boire encore plus que d’habitude, était un peu mieux sans être formidable, mais la dernière soirée de danse endiablée, copieusement arrosée à la Mont Roucou, a eu raison de mes dernières douleurs.
Finalement lorsque nous nous sommes tous retrouvés pour le « petit-déjeuner » le 7ième jour, nous étions tous en pleine forme et d’accord pour dire que nous pourrions, à ce stade, continuer de jeûner sans aucune difficulté.
Pour relancer le transit, au menu, pruneaux et graines de chia.
Magnifique table dressée par véronique pour notre deuxième « repas » à base de fruits frais (banane, fraises, pêche de vigne, abricots, kiwi,…) dont tous avait un parfum et une saveur incroyable. Les fruits étaient de bonne qualité mais le goût est aussi plus affûté après un jeûne. En attendant de pouvoir re-boire du vin, nous avons trinqué au kéfir !
Si je fais le bilan de cette semaine, ce qu’il me reste en tout premier lieu, c’est l’ambiance formidable et la bienveillance de ce groupe avec lequel nous avons partagé un moment particulier de nos vies. Aucune souffrance véritable, notamment liée à la faim, mais plutôt un inconfort plus ou moins intense dû au manque de sommeil et à l’organisme qui se détoxifie (mauvais goût, courbatures,…). Enfin, une énergie d’enfer une fois cette période passée. En ce qui me concerne, je me suis délestée des quelques kilos accumulés avec les grossesses et l’âge avançant, ce qui n’est pas pour me déplaire. Je pense que je pourrais presque rentrer dans ma robe de mariée, vêtement étalon s’il en est !
Mais ce n’est pas encore la fin de l’aventure, il faut maintenant respecter la période de remontée alimentaire…